Manipulation du chronomètre et demande de partie nulle

Je vais faire un peu d'histoire en ce qui concerne la manipulation du chronomètre lors de la demande de partie nulle par triple répétition ou par la règle des 50 coups. La règle est similaire pour une réclamation basée sur l'article 10.2 .

Selon les Lois des échecs de 2005, le joueur qui présentait une de ces réclamations devait arrêter les deux chronomètres. Les Lois étaient muettes sur ce qui arrivait si le joueur négligeait cette formalité. Face a ce vide juridique, on a observé les trois comportements suivants de la part des arbitres.

  1. L'arbitre arrête lui-même les deux chronomètres
  2. L'arbitre informe le joueur qu'il doit arrêter les deux chronomètres.
  3. L'arbitre considère qu'aucune réclamation n'a été présentée et garde le silence. L'arbitre considère que de dire au joueur d'arrêter les deux chronomètres serait une aide illégale accordée à un joueur.

En 2009, les Lois ont été modifiées, le joueur doit arrêter les deux chronomètres a été remplacé par le joueur peut arrêter les deux chronomètres. Cela invalidait clairement le troisième choix ci-devant. La demande de partie nulle ou d’application de l'article 10.2 était clairement valide même si le chronomètre n'avait pas été arrêté. L'arbitre devait donc traiter la demande. Cependant, le texte demeurait encore muet sur la procédure à suivre si le joueur n'arrêtait pas les chronomètres. L'arbitre devait-il les arrêter?

À compter du premier juillet 2014, il sera clairement écrit que si le joueur présente sa réclamation sans arrêter les deux chronomètres, l'arbitre aura l'obligation des les arrêter­.

La confirmation est sur le site de la FIDE.